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    Quelque chose m’obsède

    depuis que j’écris.

    J’ai le sentiment

    que quelqu’un m’observe

    avec un couteau à la main

    et qu’il pointe sur mon dos

    la lame brillante de son arme.

    Je le sens prêt

    à me poignarder

    à la moindre trahison.

    Je sais déjà

    que les mots que j’écris

    ne me sauveront pas

    de mes visions.

     

     

     

     

     

    Blogmarks

  • Commentaires

    1
    Samedi 10 Novembre 2018 à 08:00

    Sans doute la conscience  inexprimée de ce monde littéraire où planent tant de rapaces ! J'ai beau me cacher sous mes pierres, dès que je montre un peu trop le bout de mon nez, c'est pour voir plonger les serres sorties des plafonds nuageux les plus bas !

      • Samedi 10 Novembre 2018 à 08:07

        Très beau commentaire. Merci de ta fidélité, Serge !

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