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Quelque chose m’obsède
depuis que j’écris.
J’ai le sentiment
que quelqu’un m’observe
avec un couteau à la main
et qu’il pointe sur mon dos
la lame brillante de son arme.
Je le sens prêt
à me poignarder
à la moindre trahison.
Je sais déjà
que les mots que j’écris
ne me sauveront pas
de mes visions.
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Commentaires
Sans doute la conscience inexprimée de ce monde littéraire où planent tant de rapaces ! J'ai beau me cacher sous mes pierres, dès que je montre un peu trop le bout de mon nez, c'est pour voir plonger les serres sorties des plafonds nuageux les plus bas !
Très beau commentaire. Merci de ta fidélité, Serge !