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Laisser son cœur partir
sur un bateau
en marchant seul près des oiseaux
redonne du rythme aux songes
des pieds aux vagues
sans trébucher pour autant.
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En dormant on veut entraîner
avec soi les monstres insistants
pendus
les perdre avec le temps
des yeux calmes en voiture
du dimanche.
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Il y a de quoi faire
avec les mots perdus
qu'on laisse sous l'oreiller
ou dans nos rêves
parce qu'on croit
qu'ils ne servent à rien.
Quand on s'en aperçoit
il n'est jamais trop tard
ils ont déjà un autre sens
pour nous hommes et femmes
en recherche perpétuelle
d'étincelles au milieu de la nuit.
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Petit extrait d'une courte fiction souterraine de 80 pages Le bunker, premier témoignage, Editions JacquesFlament,
http://www.jacquesflamenteditions.com/165-le-bunker-premier-temoignage/
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Ce n’est rien
qu’un peu de tristesse au ciel
et de désir pas très clair tu
depuis l’existence des voyages
et l’arrêt des regards sur le clinquant.
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