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    Je lève tout de suite

     

     

    mon verre avec Eugène Savitzkaya

     

    quand dans Cochon farci

     

    ce dernier est sur le point

     

    de boire les beaux fruits

     

    qui mûrissent dans nos jardins

     

    lune à la gorge. 

     

     

     

     

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    Il suffit que d’un seul coup


    Le ciel s’obscurcisse


    Pour que je retombe en enfance


    Où désoeuvré

     

    La plupart du temps

     
    J’essayais de me convaincre


    D’être davantage


    Dans la vie réelle.

     

     

     

     

     

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    Aujourd'hui j'ai vu

     

    dans le ciel

     

    le visage de ma mère.

     

    Les nuages avaient

     

     

    des bigoudis multicolores.

     

    J'ai écrit un texte commençant

     

    par la phrase suivante :

     

    L'homme s'approcha de la limace

     

    et commença à lui raconter sa vie.

     

     

     

     

     

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    Les post it multicolores

     

     

    s'accumulent sur le bureau


    en même temps que les nuages gris

     

     

    s'amoncellent dans le ciel


    d'un côté pour ne pas oublier


    de l'autre dans l'espoir

     

     

    que la pluie tombera


    et emportera avec elle

     

     

    les scories du petit matin.

     

     

     

     

     

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    je me réveille dans un autre pays
    où je marche à longueur de temps
    sans savoir où je vais où je dors
    dès que la fatigue arrive j'arrête
    suis une bête puis rase les murs des
    maisons aux télévisions bruyantes
    que je ne reconnais plus et me de-
    mande si à l'intérieur les chiens les
    chats les cochons d'Inde les perro-
    quets les serins les lapins béliers
    les écureuils de Corée m'ont déjà
    vu quelque part: moi je me sou-
    viens bien d'eux dans l'animalerie
    où j'ai ouvert toutes les cages
    avant de m'endormir un jour

     

    Extrait de si je reviens sans cesse, Editions Jacques Flament

     

     

     

     

     

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