• De l'élucidation au phantasme

    Dans ces instants d’élucidation, ma tête tourne et mes personnages se chiffonnent. Ils sont emportés par la rafale du doute et perdent leur substance en se reformant un peu plus loin, là où l’accalmie les attend pour mieux les pétrir et leur suggérer une destinée qu’eux seuls décideront de suivre ou non. Ils font partie du paysage qu’ils regardent avec des yeux inventés. Tout est filtré par ma conscience despotique. Je ne leur veux que du bien, à mes personnages. Je trouve qu’ils s’accommodent aisément de ce rapport hiérarchique qu’ils ne pourront jamais renverser. Cela participe du mystère et de l’évidence. L’illusion est ainsi faite. Ceux et celles qui s’illusionnent pour le plaisir, s’imprègnent davantage des défauts de la réalité et les ressentent comme des obstacles à la possibilité d’être enfin heureux. La délivrance qu’ils cherchent réside dans l’expression de la dualité dont j’ai précédemment parlé.  Ceux-là savent bien que rien ne vaut la perception du faux pour découvrir le vrai.

     

    L’histoire se précise ligne après ligne et n’aboutira qu’à la dramatisation d’un phantasme. Après cela, plus rien de ces tergiversations romanesques n’aura d’importance. 

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  • Commentaires

    1
    Lundi 23 Janvier 2017 à 07:12

    "La perception du faux pour découvrir le vrai", c'est si vrai, mais si aveuglant ! le diable est quelque part tout clinquant, chaque jour revêtu d'une veste neuve !

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