• Poèmes estivaux 48

     

     

    La blancheur de sa peau détonne avec la noirceur de son maillot de bain. Elle, par contre, dans son bikini vert clair, a le teint encore plus mat qu’à l’accoutumée. Son bronzage est caramel et les contrastes sont éblouissants. Main dans la main, ils courent vers la mer puis se jettent dedans en éclatant de rire, tels des enfants heureux. Ils ne se quittent pas d’un pouce. On dirait qu’ils sont soudés l’un à l’autre. Tout est prétexte à caresses et autres frôlements délicieux que l’eau amplifie sans que l’on sache pourquoi. Les baisers qu’ils s’échangent glissent sur leur peau mouillée. Leurs lèvres sont des rouleaux salés ; elles aplatissent sur leur passage les gouttelettes de l’infini et font pousser juste après que tout est bien tassé des fleurs invisibles parfumées de senteurs inconnues. Leurs bouches en train de s’ouvrir sont des tulipes venant d’éclore et leurs rires, des trompettes enfantines qui claironnent.

     

     

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