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Avoir sans cesse des poèmes qui tournent dans la tête donne envie de défoncer toutes les barrières, de mettre K.O à jamais la fatigue que parfois je ressens à force de me démener seul dans mon coin. Je sais que telle idée je la garderai pour la développer sérieusement et que telle autre ne vaut rien, qu'elle ressemble à un mobile suspendu au plafond d'une chambre d'enfant absent. Elle bouge grâce à l'air ambiant. Personne n'est là pour la regarder. J'ai besoin d'éléments supplémentaires pour la retenir et la faire exister. Mon rôle est certainement de séparer le bon grain de l'ivraie au point de me sentir comme une déchetterie ambulante. Avec le temps, je travaille mieux : ma petite expérience me permet d'opérer des choix plus rapidement. C'est tout. Mais cela ne signifie pas qu'il m'est plus facile de créer. Bien au contraire : mon doute de rêveur ne part pas comme ça. Même avec des années de pratique et la reconnaissance de certains de mes pairs.( Extrait d'un recueil inédit )
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A la recherche de preuvesje navigue entre rêverie et quotidienune éprouvette à la mainet des conclusions en forme de fiction.
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Il est déjà trop tard pour le scarabéeA nouveau seul sur les marches du perronL'été sera spécial et émouvant cette année.(Tercets prémonitoires)
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blog de l'écrivain Thierry Radière
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