• La comédie insulaire # 1

     

     

    Quand je n’écris pas pendant plusieurs jours, et cela arrive parfois, je rumine ma perte programmée et réajuste mon tir d’enfant gâté. Puis d’un seul coup, et je ne sais par quelle opération, tout devient évident et se débloque en moi. Je me mets alors à tapoter comme un fou sur mon clavier. Résultat : je  m’abrutis un peu plus de mots inattendus criant au vide de mon être leur joie de se voir associés  à d’autres musiques qui animent la danse des combinaisons.

     

    Je m’invente des principes n’appartenant qu’à moi  et que personne d’autre ne pourrait suivre au fond. Petit à petit, je m’isole dans mon intrigue toujours plus squelettique. Des rimes naissent au hasard de mes obsessions. La liberté est absolue. Le voyage est dérisoire quelque soit son but. Tous les chemins mènent au même pays : celui sans nom et qui depuis ma naissance ronronne sa grâce légendaire.

     

     

     

     

     

     

    Blogmarks

  • Commentaires

    1
    Lundi 7 Novembre 2016 à 07:59

    Tu avais déjà une bien belle écriture, et des préoccupations dignes d'un écrivain confirmé. J'aime, comme on dit chez Facebook !

      • Lundi 7 Novembre 2016 à 09:41

        Je dois te préciser que j'écrivais déjà depuis bien longtemps, mais ce roman-là est celui que j'ai vraiment achevé à 30 ans. Les autres écrits étaient des nouvelles, beaucoup de nouvelles, des récits et très très peu de poèmes. Merci à toi de t'intéresser à mes écrits de jeunesse...

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :