• Poèmes estivaux 31

     

     

    les poissons vivent hors du temps

    avec leurs nageoires contre

    vents et marées et leur vertige

    gobé à la surface du lac

    ils sont légers comme des pendules :

    rien ne les arrête

    l’eau a cette vertu

    me dis-je en courant

    d’accélérer la volupté 

    de ralentir la mort

     

     

     

    Blogmarks

  • Commentaires

    1
    Vendredi 5 Août 2016 à 08:55

    Un peu d'eau sur mon visage, pulvérisée par ma femme - là-bas sur les bord du grand Lac - m'a ramené de je ne sais quelle mort. Mais c'est - peut-être ! - une autre histoire !

      • Vendredi 5 Août 2016 à 09:00

        Oui, c'est sûrement une autre histoire, Serge, où les poissons étaient absents. Bonne journée à toi.

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