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Poèmes estivaux 31
les poissons vivent hors du temps
avec leurs nageoires contre
vents et marées et leur vertige
gobé à la surface du lac
ils sont légers comme des pendules :
rien ne les arrête
l’eau a cette vertu
me dis-je en courant
d’accélérer la volupté
de ralentir la mort
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Commentaires
Un peu d'eau sur mon visage, pulvérisée par ma femme - là-bas sur les bord du grand Lac - m'a ramené de je ne sais quelle mort. Mais c'est - peut-être ! - une autre histoire !
Oui, c'est sûrement une autre histoire, Serge, où les poissons étaient absents. Bonne journée à toi.