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Poèmes estivaux 33
Et tu regardes par l’été
la fenêtre d’un bois
déjà couvert de neige
alors que la plage n’a pas encore
déroulé ses étoiles de mer
sur ta peau d’un ciel en nervures.
Et tu baisses les yeux
dans ton thé les mains
autour du radiateur
les feuilles tombées
sur des vagues plus hautes
que les portières
ouvertes de tes livres.
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