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Il suffit que la cloche de l'église sonnepour que tu chantonnesà cheval sur mon dosDing ding dongfrère Jacquesfrère Jacqueset que j'enchaîne à mon tourles paroles d'une chansonque tout le monde connaît par coeurmais qui ce matin sera la nôtrerien que la nôtrepour aller jouer au parc.(Poèmes à Tilda)
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Si les ânes pleurent des moucheset que tu les regardes être tristesj'en déduis que tu veuxêtre rassurée au fond :tes petits yeux sont ceuxd'une fillette qui comprend tout.(Poèmes à Tilda)
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Je pars seulet je revienstoujoursaccompagnéde voixd'imagesd'idéesde pontsde musiquesd'odeursde correspondancescomme des ludionsen mouvement perpétuel.
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Tous ces éléments flottant
malgré moi dans mes poèmes
sont des preuves de vie
auxquelles j'aime m'accrocher
pour ne pas disparaître complètement.
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Depuis que j'ai pris cette habitude
de déposer tous les matins
un petit poème sur le mur
de ma page facebook
je comprends de mieux en mieux
pourquoi je ne peux plus m'empêcher
d'être fugace discret régulier et déterminé.
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blog de l'écrivain Thierry Radière
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