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Et je n'en reviens toujours pasd'être aussi halluciné dès le matinsans l'aide d'aucune drogueni alcool quels qu'ils soient.
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La belle saison est làfière comme une couverturemulticolore déployéesur l'herbe vertejuste avant le pique-nique.
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Il ne se passe rien de particulier entre nous, à part de simples échanges comme je n’en ai plus depuis longtemps. Je me rends compte à vingt-trois ans que mes pauvres connaissances universitaires ne font pas le poids contre le sage instinct d’un homme n’ayant rien à prouver depuis toujours. Le malaise vient de là : de cette nécessité, quasi invisible parfois ou inconsciente, de montrer ou se prouver qu’on existe. Sans cette crainte de n’être rien - qu’un être comme les autres-, Auguste n’attend pas grand-chose de l’existence qu’il mène et profite donc de tout.(Extrait d'une courte fiction inédite Anti-héros)
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Je regarde les premiers rayonsdu soleil tout juste réveillécomme un enfant sorti soudainementd'un rêve en se frottant les yeuxun sourire aux lèvres les cheveux ébouriffés.
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blog de l'écrivain Thierry Radière
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