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Non seulementquand tu me rends visiteje retrouve la parolemais mes souvenirs de jeune hommeme reviennent facilement.Quel est ton secret ?me demande-t-ilcomme si j'étais un magicien.
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Nous formons un sacré duotous les deuxme dit-il soudainjuste après m'avoir offert un café.Si tu n'étais pas làajoute-t-ilje crois que je serais mort depuis longtemps.
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Tu ne sauras rien non plusde ces instants passésà la recherche des raisonspour lesquelles d'un seul couptout petit sur mon beauet gros tracteur en plastiquerouge à pédales flambant-neufdont j'étais fier je ressentaispar moments une grande nauséequi contrariait mon immense plaisir.
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Si tu savaisme dis-jecomme je ne contrôle rienquand j'écris :je me suis tellement retenupendant des annéeset des annéesoù je n'écrivais pas une ligne.
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Et cela me plaîtquand tu me disqu'il y a des boutsde ma vieavec mon chienchez moirecollés dans des poèmesmais seulementparce que ce sont des poèmesque tu as écritssinon cela me gêneraitm'avoue-t-il d'un air timide.
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blog de l'écrivain Thierry Radière
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