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Avec cette clé usbme montre-t-ilet mes neuf cents chansons préféréesque mon gendre a téléchargées dessusje peux aller jusqu'au bout du mondeà bord de ma petite C1me dit-il fier de son cadeau de Noël.
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J'ai gardé cette manieme dit-il de cirertous les matins mes chaussuresmême si ça ne sert à rienj'ai quelque chose qui brilleencore sur moi toute la journée.
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Quand sa petite famille vient le voiril est comme un pachatranquille et presque muetd'émotion et de plaisir.
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" Avoir plus de quatre-vingts ans et parler sans véritable envie de séduire ni désir de convaincre, me laisse rêveur à chaque fois que je rentre chez moi et que je me mets au travail sur ma thèse. J’en perds mes mots. Alors que je devrais, au contraire, les maîtriser mieux que lui, forcé de travailler très tôt à la laiterie juste après son certificat d’étude. J’ai de plus en plus de mal à passer de l’état de rêveur à celui de chercheur. Sans doute notre rencontre est-elle à l’origine de cette difficulté.Auguste m’apprend autre chose que mes professeurs ne m’ont pas enseigné. La modestie et la simplicité. Le regard sans fioriture sur la vie et ses aléas. Il est une thèse à lui seul sans référence littéraire, ni figure de style appropriée. C’est un genre plus proche du nuage planant au-dessus de maisons dévastées par le temps qu’un roman difficile à saisir à cause de prétentions avant-gardistes." (Extrait d'une courte fiction inédite, Anti-héros)
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Je sais qu'il a à peu prèsl'âge que mon père auraits'il était encore vivant(peut-être deux ou trois ansplus jeune que lui)et c'est sans doutepour cette raisonque je redeviens un enfantquand je lui rends visite.
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blog de l'écrivain Thierry Radière
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