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Ce matin le miroitement
de l'eau du lac inexistant
dans mon paysage quotidien
me fait du pied
depuis trente minutes
histoire que je le fasse vivre
un tout petit peu
avant de disparaître
à jamais
noyé dans d'autres songes
plus sérieux et moins récréatifs.
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Il y a un peu plus de trois ans, j'écrivais cette
page dans mon journal 2016 édité par les
Editions Jacques Flament.
http://www.jacquesflamenteditions.com/300-radiere-journal-2016/?fbclid=IwAR1o2K3PYcvRiNJCxz0DKzIisfv2ijVcKLAGuNyYgeuCcGZdmR39GkaDCQI
Le livre est encore
disponible - il faut copier et coller le lien ci-dessus - et mon éditeur vous l'enverra tout de suite sans perdre de temps. Si vous le voulez dédicacé - j'en ai encore quelques exemplaires - je me ferai une joie de vous l'envoyer - les frais de port seront exceptionnellement gratuits pour vous.
Pour cela il suffit de m'adresser un mail en cliquant sur Contact (dans la marge du
blog en haut à gauche du blog).
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Entre la bûche
diminuant à petit feu
dans l'âtre
près de moi
et le corbeau toujours
au rendez-vous
à seize heures précises
depuis quinze ans
perché en haut du pin
face à la fenêtre
de mon bureau
combien d'étoiles
ont traversé ma tête ?
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Dès que je vois
une recette d'aubergines à la parmesane
je pense automatiquement
à Erri De Luca
qui n'en a plus jamais mangé
après la mort de sa mère.
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Tant qu'il y aura encore
un peu de sciure au garage
un ou deux rondins de bois
maculés de sang de canard
je continuerai d'écrire des poèmes
en pensant aux cous tranchés
volant au-dessus de ma tête
avec à leurs extrémités
des chignons gris bien lisses
cancanant à tout-va.
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