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    Le ciel est bien découpé

    aux ciseaux

    mais il ne tombe pas

    parce qu’il est dans un poème

    cela est rassurant

    pour le lecteur que je suis

    rempli de petits rêves

    d’être marchant sans cesse

    les yeux rivés au sol

    à la recherche d’improbables

    trouvailles.

     

     

     

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    Mes poèmes sont parfois

    des chansons privées de rimes

    sur des airs de rock pourri

    interprétées à la va vite

    pour mieux rester en contact

    avec ce qui échappe

    sans musique et sans parole.

     

     

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    Quand on est insomniaque

    on a l'impression

    d'être un clandestin.

     

     

     

     

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    Puis d’un seul coup

    l’image de cette vieille dame

    ouvrant tous les matins ses volets

    reliée à sa bouteille d’oxygène

    posée à ses pieds

    par un tuyau en plastique

    enfilé dans ses narines

    vient perturber mon travail

    de concentration.

    Je me suis promis

    d’être le plus automatique possible

    dans mon travail d'écriture

    et voilà que ce portrait

    s’impose à moi.

    Forcément je le laisse me raconter

    ce que je ne me disais pas encore

    il y a à peine quarante ans

    quand je vis pour la première fois

    cette dame dans l’encadrement

    de la fenêtre de sa chambre.

    La seule chose dont je sois certain

    c’est que j’avais mal au nez pour elle.

    Sa bouche s’ouvrait et se refermait

     tel un poisson rouge

    enfermé dans le bocal

    de son insuffisance respiratoire.

    Ses mouvements étaient lents.

    J’étais toujours à deux doigts

    de venir l’aider.

    Maintenant avec le recul

    je me demande si ce n’était pas

    pour mieux respirer à sa place

    que je voulais lui donner un coup de main.

    La difficulté d’ouvrir les volets

    pour cette veuve septuagénaire

    n’était probablement rien

    comparée à son handicap physique.

    Sa mise en plis était toujours impeccable

    et parfois je la voyais

    avec des bigoudis multicolores.

     

     

     

     

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    Alors si tout se passe comme prévu, les choses devraient se dérouler ainsi pour 2018/ et début 2019 :

    - Sortie officielle de mon premier roman Le manège réédité par les éditions Tarmac le 1er septembre 2018

    - Signature à la librairie Florilège de Fontenay-le-Comte de mon roman Le manège le même jour (le 1er septembre)

    - Nouvelle inédite dans la revue Traversées courant septembre 2018.

    - Invité par la Maison Internationale des Ecritures et de la littérature d'Angers - dans le cadre de la journée du patrimoine - pour une lecture de poèmes extraits de Poèmes géographiques, éditions du Pédalo ivre, Les samedis sont au marché, Editions des Carnets du dessert de Lune, et Après la nuit après, éditions Alcyone au château de Villevêque (49), le 16 septembre 2018.

    - Poème et note de lecture à propos de Les samedis sont au marché, éditions des Carnets du Dessert de Lune, signée François Teyssandier, dans le prochain numéro de la revue de Poésie/Première, septembre 2018.

    - Séances de dédicaces au salon du livre du Langon (85), le samedi 25 novembre 2018.

    - Publication de la quasi-totalité - voire totalité - d'un recueil de poèmes inédits dans rumeurs revue semestrielle n°6 de février 2019 (éditions de la rumeur libre).

     

     

     

     

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