Il y a deux ans jour pour jour, j'écrivais cela dans mon Journal 2016, éditions Jacques et je suis toujours aussi ému en le relisant. Si mon journal vous intéresse, vous pouvez toujours le commander directement à l'éditeur en copiant collant le lien suivant http://www.jacquesflamenteditions.com/300-radiere-journal-2016/

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Tous les poèmes

que je ne peux pas écrire sur le coup

pour une raison ou une autre

sortent un peu plus tard

voire très longtemps après

avec une tête d’ours

ou une silhouette de guêpe

au lieu d’avoir une caboche de cochon

et une taille d’hippopotame.

Tu déballes de la boîte

en cuir noir de notre chambre

tous les colliers

de graines de perles et de coquillages

rapportés de tes voyages

au bout du monde

et j'entends dans les feuilles

du peuplier de notre jardin

le vent souffler comme en automne.

La saison intermédiaire

a déjà commencé.

Je me demande encore

où est la limite

entre la fiction

et la réalité

quand entre la nuit et le jour

je cherche un sens

à tous ces mots écrits.

Aux dernières nouvelles

il aurait perdu la parole

et aurait engagé un détective privé

pour qu'il la lui retrouve

mais apparemment

ce ne serait pas gagné.