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    Calme tes nerfs

    le cœur suivra

    les marques du tissage

    des départs sans voyage.

    Calme ton impatience en versant du thé

    sur les plaies d’hier

    que cela chauffe le moteur

    immobile sans envie de redémarrer.

    Forcément tu attends trop

    des étincelles et tu es déçue :

    elles ne restent pas

    elles tombent et se cassent les dents

    au moment où tu veux les envoyer

    à tes amis loin partis

    derrière la mer et ses vagues

    restées dans ton ventre.

    Calme tes nerfs.

     

     

     

     

     

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    La poésie est une cale

    posée derrière la roue

    du temps elle retient

    elle grandit le voyage

    obsédant arrêté

    espéré.

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    Etre traversé par une route

    commençant par un poème

    et se terminant par un tableau

    voilà la vie du voyage dont je rêve

    depuis que je suis petit

    et que je ne trouve jamais

    dans les pays que je visite.

     

    Je poursuis ma recherche

    la révélation arrive après

    l’évidence est une autre histoire

    que j’ai appris à traduire

    et elle me calme un peu

    avant chaque nouveau départ.

     

     

     

     

     

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    Le texte n’est jamais fini

    tous les jours il continue

    son voyage

    se casse la gueule

    remonte la pente

    s’endurcit

    prend du poil de la bête

    ahane sans scrupule

    ressuscite meurt vit

    de ses cendres honteuses

    mais revient déguisé

    parmi les visages

    dès le jour levé

    en robe du soir

    tout pimpant

    avec des dents cassées

    que le lendemain le dentiste

    a changées en écrivant

    sur les couronnes toutes blanches.

     

     

     

     

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    Il est bien possible d’avoir plus de deux yeux

    dans la vie dans le dos sur le crâne sans effrayer

    les aveugles à l’écart des granges des greniers

    et des caves construits sans permis de construire

     

    de remplir un carnet de voyages sans avoir voyagé

    de parler du bout du monde rien que dans les livres

    d’espérer dans son coin je ne sais quoi plein d’espoir

    de vivre inconscient au milieu d'un parc à huîtres.

     

     

     

     

     

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