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Par Thierry Radière le 19 Février 2023 à 07:19
Je pourrais continuer
des pages et des pages
à écrire des poèmes
à moitié fantastiques
en changeant de titre
en les appelant autrement :
Poèmes pour s’amuser
Poèmes sans prétention
Poèmes du matin
Poèmes d’entraînement
Poèmes à moitié timides
Poèmes à l’arrache
Poèmes pour les oiseaux
Poèmes masqués
ou bien encore
Poèmes éhontés.
Ce sera toujours
des poèmes pour moi.
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Par Thierry Radière le 18 Février 2023 à 08:33J’ai souvent l’impressionque les chants d’oiseauxviennent d’un endroit imaginaireet cela me plaît de le croire :comme quand enfantje pensais qu’un jourmes omoplates se transformeraienten ailes à force de rêverchaque nuit que je volais avec passion.( Poèmes à moitié fantastiques)
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Par Thierry Radière le 17 Février 2023 à 07:08
Quand je regarde
les vieilles photos
d’un album quelconque
je suis un autre homme :
aspiré par le temps
je disparais et me retrouve
au milieu de ces vivants
morts depuis longtemps
à essayer de surprendre
une vague même infime
sur leurs habits
un clignement
un sursaut
un frémissement
un tremblement
un murmure
un tant soit peu
délicat
et presque imperceptible
pour redevenir
celui qui vit dans le présent.
(Poèmes à moitié fantastiques)
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Par Thierry Radière le 16 Février 2023 à 06:57
Un film ne s’invente pas
il s’impose comme
une évidence à partager
à l’instar de n’importe
quelle œuvre nécessaire
lui dis-je dans mon mail
alors qu’un scorpion
se promène sur mon pied gauche
avec l’intention d’escalader
ma jambe dénudé
et m’empêche d’aller
plus loin dans ma correspondance
avec mon ami cinéaste.
( Poèmes à moitié fantastiques)
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Par Thierry Radière le 15 Février 2023 à 08:29
C’est en claquant des doigts
comme on le fait tous
à un moment ou à un autre
quand on raconte une histoire
pour accompagner
le geste à la parole
qu’il disparut subitement
et qu’on ne le vit plus
parmi nous.
Je m’amusai longtemps
à l’imiter :
à claquer des doigts
du matin au soir
au point d’énerver mes parents.
Malheureusement
rien ne se produisit :
mon rêve d’invisibilité n’eut
hélas jamais lieu
à mon grand désespoir.
(Poèmes à moitié fantastiques)
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