-
-
Après mes voyages
petits ou grands
je ne reconnais plus ma maison.
Il reste dans mes yeux
des laveries bruyantes
et gentilles tournant
à mille à l’heure
que les regards partis
ont laissées seules
au bout d’un élastique.
Mon sentiment est un boomerang
freiné par les collines
dévié par les vents contraires
puis peu à peu
je repense à ces navires au loin
à ce qu’ils ne m’ont jamais appris
et que j’aime dans mon coin.
votre commentaire -
Plus rien n’a d’importance
que le regard sorti de l’ombre :
il est comme un mouchoir
sur les yeux à s’amuser
et colin-maillard un jeu de piste
pour retrouver l’endroit
où rester.
votre commentaire -
L'un après l'autre
jour après jour
nos clignements d'yeux
deviennent plus lents
ressemblent à des petits poissons
sortis de leur bocal
quand vient le soir
et que nos respirations
se mélangent à la lueur de la bougie
et que nous ne savons plus
à quel pays nous appartenons.
( Extrait d'un recueil inédit et juste terminé J'avais déjà dit un jour)
votre commentaire