-
Par Thierry Radière le 13 Janvier 2018 à 09:11
A l’instant où le monde
est une abstraction
la circulation des voitures
dans la rue a à voir
avec le bruit lancinant des marées.
En continu
sous la douche
c’est comme si
les veines du corps
s’étaient déplacées
vers l’extérieur
que le flux sanguin
était une musique de chambre
qu’avec les jambes
comme unique accélérateur
le temps était un poignard invisible
rentré dans la chair.
Les tempes des voyageurs
à l’hôtel battent aussi fort
que les vibrations des fenêtres
séparant l’espoir du roulement de tambour.
votre commentaire -
Par Thierry Radière le 12 Janvier 2018 à 06:43
Et si t’écrivais seulement
contre les emballements
pour les ralentisles virages à la corde
les descentes au frein moteur
les pentes impossibles à monter
il y a de ça un peu quand mêmedans ta course d’homme caché
du maquillage que tu gardes au fond
resté telle une poudre
difficile à appliquer
sur ton visage de riz
et si t’écrivais seulement
sans espoir plein d’idées
uniquement dans l’optique
de tordre le cou
à la vitesse les yeux fermés.
votre commentaire -
-
Par Thierry Radière le 10 Janvier 2018 à 06:28
Le rouge-gorge
de ce matin
ne sait pas
qu'il est perché
dans un poème
sinon il deviendrait
tout rouge
et n'oserait plus
revenir dans mon jardin
de peur de perdre
sa gorge.
votre commentaire -
Par Thierry Radière le 9 Janvier 2018 à 06:26
Le roucoulement des tourterelles
ressemble à la voix d’une grand-mère
dans l’enfance du lait chocolaté
les plumes ne sont pas beurrées.
Derrière les volets aux trous
en forme de cœur
une mélodie d’oiseaux donne des ailes.
Les biscottes craquent dans la petite bouche
à la recherche du plaisir.
Personne ne sait comment
se passera la journée.
Pourvu que le ciel tienne ses promesses,
qu’il continue à dire
que la jeunesse est une promenade.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique