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Par Thierry Radière le 7 Décembre 2017 à 06:57
On s'amusait à viser les hirondelles
avec l'arc en sureau que pépère
nous avait fabriqué et puis on finissait
en haut dans la chambre à balancer
par la fenêtre des petits bonhommes
en plastique reliés à des parachutes
fabriqués maison la guerre était tranquille
les soldats mourraient pour du beurre
jusqu'à l'infini nous nous sentions grands
à jouer aux marchands les vieilles cartes
trop usées par les belotes du jeudi après-midi
étaient des billets et les cailloux des pièces.
Extrait de Poèmes géographiques, Editions Le pédalo ivre, octobre 2015
2 commentaires -
Par Thierry Radière le 6 Décembre 2017 à 14:34
Au moment où tu me demandes
de t'aider à fermer ton collier
alors que je suis en train d'écrire
mon poème s'affole
part dans une direction
que le fermoir au bout des tes perles
ne soupçonne pas lui non plus
et cela t'enchante intensément.
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Par Thierry Radière le 5 Décembre 2017 à 07:01
Autour du lampadaire
des papillons tournent
depuis si longtemps
qu'on croirait
voir un manège silencieux
que même nos rêves
sont incapables de reproduire.
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Par Thierry Radière le 4 Décembre 2017 à 06:25
Au moment où tu enfiles ta robe
J’ai envie d’écrire un poème
Surtout quand tu me demandes
De t’aider à boutonner ton dos
Tout devient alors si évident
Si pressant.
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Par Thierry Radière le 3 Décembre 2017 à 07:49
Certaines fois
arrivé dans une gare
je crois être dans un film policier
cela ne dure jamais très longtemps
mais assez quand même
pour savourer ce sentiment étrange
d'appartenir à un autre monde
que personne ne voit
et dont je m'amuse
en secret loin de tous jugements
afin de ne pas perdre pied
et de rester accroché à la lumière
obsédante de ma vie de moustique.
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