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Par Thierry Radière le 21 Novembre 2017 à 05:58
C'est ce qui reste
des mots oubliés
que je tente de retrouver
en écrivant tous les jours.
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Par Thierry Radière le 20 Novembre 2017 à 06:30
Il avait enfin admis
que sans l’écriture
il serait certainement mort
de manière précoce.
Quelque chose de mystérieux
l’avait sorti de son mal-être
après avoir écrit son premier poème à l’âge de treize ans
cela fut confirmé par la suite
avec les milliers de textes
qu’il écrivit
du matin au soir
seul dans sa chambre.
Mais sur le coup
il n’avait pas voulu y croire :
à cet âge-là
on est obnubilé par son physique
le pouvoir des mots
on pense que c’est pour les théoriciens
de la littérature.
Maintenant à quatre-vingts ans
et des centaines de livres publiés
il crie partout
que la poésie
ne lui a rien rapporté
à part des années de vie en plus
et un énorme plaisir partagé.
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Par Thierry Radière le 19 Novembre 2017 à 06:31
Rien ne calme
le désir d'écrire
sinon l'écriture
elle-même
effective ou silencieuse
toujours là à tenter
l'impossible
et c'est ce qui la fait tenir au fond
et lui permet
de poursuivre sa route
tant bien que mal.
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Par Thierry Radière le 17 Novembre 2017 à 06:38
Il a beau parler
des oiseaux
posés sur la longue chevelure
de sa fille
et des nuages
en train de tourner
en rond dans un ciel d’hiver
je vois autre chose
de plus intérieur
que son poème tait
de peur d’en dire
trop peut-être
et de le tuer sur place.
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